(YP) La communauté urbaine de Montréal (CUM) empêcherait un agronome de formation et agriculteur de bovins et de grandes cultures de réaliser ses rêves de devenir promoteur immobilier malgré les autorisations de la CPTAQ sur ses terrains de Sainte-Anne de Sabrevois.
Jean Oligny, agriculteur et agronome détient des terrains dans la MRC du Haut-Richelieu. Il souhaite réaliser un projet immobilier domiciliaire de 10 M$ dans son village de 2000 habitants. Il se dit en mesure de construire des maisons à 225 000 $ taxes incluses sur ses terrains zonés blancs par la CPTAQ. Il répond au besoin de l’orientation 10 de la Communauté urbaine de Montréal puisque les écoles, CPE sont à proximité, que l’aqueduc est déjà là mais il semble que des fonctionnaires à la CUM en ont décidé autrement, nous a-t-il confié. Certains employés freineraient selon M. Oligny volontairement le développement à l’extérieur de la métropole pour privilégier la construction résidentielle dans Montréal qui est en baisse en comparaison à sa banlieue. `` On dirait que seul Montréal compte. Nous, la périphérie (à 40 km) on ne pourra pas développer avant 25 ans à ce rythme-là. Je n’ai pas de problème à ce que le gouvernement Couillard coupe dans le gras comme vous l’avez écrit sur Solidarité Rurale dans votre dernier numéro mais qu’on nous laisse développer de la richesse au Québec.``
L’ironie de cette affaire pour M.Oligny, c’est que la CPTAQ qui a autorisé le passage de ses terrains en zone blanche lui retirera automatiquement cette classification le 25 janvier prochain puisque le délai de deux ans sera dépassé. Ses terrains redeviendront zone verte. Il ne lui restera plus qu’à espérer obtenir à nouveau une reconnaissance de zone blanche et attendre que la CUM accepte du développement résidentiel ailleurs qu’à Montréal même.
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