lvaNouvelles

Pour que les fermiers ne deviennent pas des gérants de fermes

Mme Marjolaine Crevier

par Jean-Pierre Lemieux
« Tout producteur indépendant désireux d'améliorer son sort devrait s'impliquer massivement avec moi en instaurant des coopératives dites familiales ». Celle qui parle ainsi c'est Marjolaine Crevier du chemin Gladu à Farnham.
Comme d'autres, Mme Crevier se rend compte que l'agriculture au Québec est à un moment charnière présentement, un « remodelage de l'agriculture ». « Les gouvernements interviennent trop dans l'agriculture en imposant des modèles de production industrielle par opposition à un modèle de production normal ou artisanal, une agriculture industrielle forcée par opposition à une agriculture familiale et patrimoniale ».
À quelques kilomètres de Farnham, Mme Crevier cultive « bio » légumes, petits fruits, fines herbes, fleurs et roses comestibles.
Le retour à l’esclavage ?
Pour Mme Crevier la tendance actuelle provoquera « la substitution des fermiers par des gérants de ferme. Des salariés par opposition à des travailleurs autonomes », ajoutant même que cela pourrait s'apparenter à « un modèle reculé d'esclavage ».
Comme l'agriculture industrielle nécessite de gros investissements, donc un fort endettement, Mme Crevier s'inquiète de l'impact que tout cela aura sur la relève.
Producteurs de porc différenciés en coop !
Lors d'une conversation téléphonique Mme Crevier a donné l'exemple des producteurs de porc. « Les producteurs verraient à leur propre mise en marché. Ces producteurs pourraient par le biais de leur coopérative, se créer une appellation spécifique, différenciée par l'élevage, ses méthodes, misant sur de la nourriture sans OGM, sur le mode d'élevage et sur la qualité de vie des porcs ».
Mais sa réflexion ne s'arrête pas là : elle aussi réclame la fin du monopole de l'UPA. « Une économie de masse pour les agriculteurs à ne plus appartenir à leur fédération à moins que cette dernière se convertisse et accepte de s'adapter et s'associer aux agriculteurs de porc différenciés ».
L’UPA, un syndicat ou une banque de gestion ?
Mme Crevier se pose des questions : « L'UPA, est-ce un syndicat ou une banque de gestion des fonds gouvernementaux? ». Elle se demande si le nouveau gouvernement confond un agriculteur à un membre appartenant à un syndicat?
« Un agriculteur ne peut exister que par l'agriculture qu'il produit et non pas par un syndicat dont un gouvernement en maintien le monopole et force les agriculteurs à y adhérer en leur attribuant des crédits de taxes, des plaques ou autres choses ». Autrement dit, un agriculteur est défini parce qu'il produit et non pas par son appartenance à un syndicat pour Mme Crevier
Elle en appelle au ministre Gendron !
Pour Mme Crevier l'agriculteur paysan doit être considéré comme tel et avoir le droit réel de produire à petite et moyenne échelle. Elle n'hésite pas à interpeller le ministre de l'Agriculture lui-même. « Le nouveau gouvernement et le ministre Gendron favorisent-ils le droit de produire et le droit de choisir de tous les agriculteurs ou plutôt les monopoles et lobbys? »

Hommage aux artisans du succès de La Coop fédérée

MONTRÉAL, le 11 mai 2012 /CNW Telbec/ - Les artisans du succès de La Coop fédérée recevaient, hier soir (jeudi 10 mai), un vibrant hommage au gala annuel de l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques. Cet événement soulignait, pour une deuxième année consécutive, l'apport de ceux qui ont contribué à la construction de grandes entreprises québécoises à rayonnement international. La Coop fédérée a accueilli cet honneur aux côtés des dirigeants du Mouvement Desjardins et d'Agropur.
Une croissance à échelle internationale et humaine
« Depuis sa fondation il y a 90 ans, la Coop fédérée est passée d'un réseau de 3 à 103 coopératives affiliées. Ses produits sont commercialisés aux quatre coins du globe. Cela n'aurait pas été possible sans l'apport de ses quelque 90 000 membres avec lesquels nous partageons l'hommage que nous dédie l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques », a déclaré Monsieur Denis Richard, président de La Coop fédérée.
Pour un développement à la fois économique et social
Dirigé par Monsieur Michel Nadeau, l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques a pour mission d'accompagner les organisations vers une gouvernance créatrice de valeurs. En cette Année internationale des coopératives, La Coop fédérée a réussi à bien démontrer la force du modèle coopératif, capable à la fois d'efficacité et de solidarité. Au printemps dernier, La Coop fédérée annonçait des ventes records de 4,6 milliards de dollars et versait 36,5 millions de dollars en ristournes à ses membres. « L'action coopérative permet d'envisager l'avenir autrement, a ajouté Monsieur Richard. C'est une prise en charge de notre destinée. En plus de produire une richesse partagée, les coopératives portent les valeurs et aspirations de la communauté. À cet égard, elles jouent un rôle remarquable dans le développement de nos sociétés. »
La force de la coopération
Tout au long de l'année, les coopératives québécoises continueront de mettre de l'avant les mérites de la coopération. Les célébrations culmineront avec la tenue du Sommet international des coopératives qui se tiendra du 8 au 12 octobre prochain, à Lévis. Dans le monde, on retrouve près d'un milliard de coopérateurs dans plus de 750 000 coopératives. Ces dernières génèrent quelque 100 millions d'emplois et selon l'Organisation des Nations unies, elles assurent les moyens de subsistance de près de la moitié de la population mondiale.
À propos de La Coop fédérée
Fondée en 1922, La Coop fédérée est la plus grande entreprise agroalimentaire au Québec et se classe parmi les 100 coopératives et mutuelles les plus importantes au monde, tous secteurs confondus. Elle est la propriété de plus de 90 000 membres regroupés au sein de 103 coopératives réparties dans plusieurs provinces canadiennes.
La Coop fédérée est présente dans l'ensemble de la chaîne agroalimentaire et, en tant que grossiste, elle fournit aux producteurs agricoles des biens et des services nécessaires à l'exploitation de leur entreprise. Son réseau compte cinq bannières : Elite et La Coop (productions animale et végétale et commercialisation des grains), Unimat (quincaillerie et machines agricoles), Sonic (énergie) et Olymel (transformation des viandes). La Coop fédérée emploie plus de 10 000 personnes et son chiffre d'affaires s'élève à 4,6 milliards de dollars.
Source : La Coop fédérée M. Ben Marc Diendéré Directeur des communications, La Coop fédérée

Inauguration de l’établissement de machinerie Équipements JMAR

Alma, le 7 décembre 2010. – Les coopératives du Bas-Saint-Laurent, La Coop Purdel, La Coop Matapédienne et Groupe Dynaco, ont procédé à l’inauguration officielle de leur nouvelle filiale en machinerie agricole située à Alma, Équipements JMAR inc., le 7 décembre dernier, en présence de nombreux gestionnaires et partenaires d’affaires. Les dirigeants des coopératives ont profité de l’occasion pour remercier les anciens actionnaires et présenter leur vision de développement pour la clientèle de la région du Lac-Saint-Jean.
L’inauguration a mis l’accent sur la pérennité maintenant assurée du commerce avec les nouveaux propriétaires, dont l’acquisition est en vigueur depuis le 1er octobre 2010. Trois coopératives du Bas-Saint-Laurent, concessionnaires New Holland depuis plus de 15 ans, possédant au total quatre établissements de machinerie et une bonne expertise dans l’industrie de la machinerie agricole et semi-industrielle avec la ligne New Holland Construction. La présentation de la nouvelle équipe d’Équipements JMAR a été l’occasion de remercier les anciens actionnaires pour leur bon travail.
Des investissements de près de 300 000 $ ont été débutés et se poursuivent au cours des prochains mois afin de renouveler la disposition intérieure de l’établissement de machinerie, améliorer l’aménagement de la cour et l’informatisation. Déjà, l’espace de démonstration de produits a été réaménagé pour miser davantage sur les nouveautés.
La vision de développement des nouveaux dirigeants est axée sur le service à la clientèle par une mise à niveau des infrastructures et des pratiques d’affaires. La formation du personnel fait partie des priorités tout comme la croissance de la place d’affaires par le développement du marché des régions du Saguenay et du Lac-Saint-Jean.
Équipements JMAR existe depuis 1986, couvre le territoire du Saguenay/Lac-St-Jean et la partie sud de la Côte-Nord jusqu’à Les Escoumins. La gestion du commerce est sous la direction de M. Gaétan Voisine, ancien actionnaire, assisté de M. Sylvain Ouellet, directeur répondant pour les trois coopératives propriétaires.
Source : Céline Boisvert