Yannick Patelli
Photo Jean Beaulieu
Jean Garon avait encore ces dernières semaines, le goût du débat et le goût de convaincre. Il était d’ailleurs pressenti par l’organisation de l’Exposition provinciale agricole, qui se tient pour la deuxième année consécutive à Montmagny, pour un débat prévu le 22 août et se faisait un plaisir d’y défendre sa vision de l’agriculture.
Lors de nos rencontres chez lui, suite à notre proximité développée lors de la production du livre ``Pour tout vous dire``, il aimait déboucher une bonne bouteille de Bordeaux et échanger sur les grands enjeux de la société québécoise et bien sûr débattre de l’avenir de l’agriculture.
Il s’inquiétait de la perte de vitesse du Québec en terme d’autosuffisance alimentaire, craignait la disparition de la ferme familiale, se questionnait sur la pertinence du maintien du monopole syndical, s’informait sur le dossier d’accaparement des terres agricoles, et finalement, analysait ce que disaient et faisaient ses adversaires politiques et ses ``amis`` politiques.
Au cours du mois d’avril dernier, la direction de l’Expo provinciale le recevait à dîner en ma compagnie pour évoquer un projet de débat. La semaine passée, L’Expo provinciale, sans toutefois confirmer les participants, annonçait la tenue du débat sur les grands enjeux de l’agriculture. Déjà imaginé en collaboration avec La Vie Agricole en 2013, ce débat ne se fit pas l’an passé, suite à diverses pressions qu’il est inutile de rappeler ici. Cette année, même le nouveau ministre de l’agriculture, Pierre Paradis confiait le 19 juin dernier à La Vie Agricole, qu’il reconnaissait à Jean Garon un statut de ``Sénateur de l’agriculture`` et qu’il estimait nécessaire qu’un tel débat ait lieu tant Jean Garon pouvait contribuer par sa vision légendaire à faire avancer le Québec dans ce domaine qu’il connaissait si bien, l’agriculture.
Le débat aura sans doute lieu mais sans Jean Garon. Mais je peux vous assurer d’une chose, il s’attend à ce qu’un vrai débat ait lieu au Québec. Maintes fois, il m’a répété : `` Avec La Vie Agricole vous avez un outil extraordinaire pour faire avancer les idées agricoles au Québec``. Nous tenterons de ne pas le faire mentir.
Photo Jean Beaulieu
Lors de nos rencontres chez lui, suite à notre proximité développée lors de la production du livre ``Pour tout vous dire``, il aimait déboucher une bonne bouteille de Bordeaux et échanger sur les grands enjeux de la société québécoise et bien sûr débattre de l’avenir de l’agriculture.
Il s’inquiétait de la perte de vitesse du Québec en terme d’autosuffisance alimentaire, craignait la disparition de la ferme familiale, se questionnait sur la pertinence du maintien du monopole syndical, s’informait sur le dossier d’accaparement des terres agricoles, et finalement, analysait ce que disaient et faisaient ses adversaires politiques et ses ``amis`` politiques.
Au cours du mois d’avril dernier, la direction de l’Expo provinciale le recevait à dîner en ma compagnie pour évoquer un projet de débat. La semaine passée, L’Expo provinciale, sans toutefois confirmer les participants, annonçait la tenue du débat sur les grands enjeux de l’agriculture. Déjà imaginé en collaboration avec La Vie Agricole en 2013, ce débat ne se fit pas l’an passé, suite à diverses pressions qu’il est inutile de rappeler ici. Cette année, même le nouveau ministre de l’agriculture, Pierre Paradis confiait le 19 juin dernier à La Vie Agricole, qu’il reconnaissait à Jean Garon un statut de ``Sénateur de l’agriculture`` et qu’il estimait nécessaire qu’un tel débat ait lieu tant Jean Garon pouvait contribuer par sa vision légendaire à faire avancer le Québec dans ce domaine qu’il connaissait si bien, l’agriculture.
Le débat aura sans doute lieu mais sans Jean Garon. Mais je peux vous assurer d’une chose, il s’attend à ce qu’un vrai débat ait lieu au Québec. Maintes fois, il m’a répété : `` Avec La Vie Agricole vous avez un outil extraordinaire pour faire avancer les idées agricoles au Québec``. Nous tenterons de ne pas le faire mentir.
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