Yan Turmine
Au moment d’écrire ma chronique, le nouveau gouvernement n’est pas encore élu, cependant il sera intéressant de voir quelle place notre prochain gouvernement, quel qu’il soit, réservera à l’agriculture. La campagne électorale nous a démontré sans surprise pour personne que l’agriculture n’était pas dans les priorités de nos politiciens. Ce n’est pas par manque d’intérêts, mais deux réalités rattrapent nos politiciens, en terme d’électeurs les producteurs agricoles représentent peu de monde reparti sur tout le territoire, d’autre part le monde rural est une réalité difficile à saisir pour eux.
L’agriculture, moteur économique
Mais à partir du 8 avril, le nouveau gouvernement va devoir gérer l’agriculture. On verra alors quelle importance il lui accordera. Va-t-il utiliser l’agriculture comme moteur de développement économique, où se contentera-t-il, comme souvent il le fait, de gérer l’agriculture sans faire de vague ? En agissant lorsque les médias généralistes font du bruit sur un dossier !
Le contexte mondial actuel permet de considérer l’agriculture comme un puissant outil de développement économique. La plupart des experts considèrent que la production agricole est entrée dans un cycle très favorable. La demande de produit agricole explose et l’offre est de plus en plus difficile à produire.
On cultive moins qu’en 1926
Le Québec possède des atouts que plusieurs pays rêvent d’avoir. Une superficie de terre arable non exploitée disponible assez importante. On cultivait en 1926 prés de 2.1 millions d’acres de plus qu’aujourd’hui ! Et ce n’est pas l’urbanisation qui a pris ses superficies. À titre de comparaison l’île de Montréal représente 120.000 acres dans sa totalité. Sur ces superficies nous avons la possibilité de produire des denrées agricoles qui sont bien connues des producteurs et des consommateurs, tels des céréales, du canola ou du bœuf, rien de trop exotique. De plus nous avons une des meilleures expertises agricoles du monde. En plus de ces anciennes superficies agricoles qui ne sont plus exploitées, nous avons l’agroforesterie qui est très peu exploitée (à part l’acériculture), mais qui pourrait devenir assez importante. On parle ici de cueillette commerciale de produits agricoles en milieux forestiers, tels les sèves, les champignons, fruits sauvages, plantes sauvages, etc. Plusieurs expériences sont menées avec succès au Québec, cependant pour étendre ce type de production cela nécessite des changements législatifs importants. À l’heure où les gouvernements cherchent des façons de stimuler l’économie, le développement de l’agriculture serait une solution plus qu’intéressante. Elle permettrait de renforcer l’économie sur l’ensemble du territoire et représenterait des milliards de dollars en retombée. Il suffit d’avoir un peu de vision et de volonté politique.
On a bien eu un Plan Nord !
C’est à la classe agricole de vendre au gouvernement ce développement, l’industrie des mines a bien vendu son secteur ! On a eu un Plan Nord qui nécessitera des milliards d’investissements dans des régions pratiquement inaccessibles et vierges. Pour le même résultat de développement économique, l’agriculture est beaucoup plus simple à réaliser. En attendant, le gouvernement aura toujours le loisir de gérer et de régler de faux problèmes, faux problèmes qui pourraient être un bon sujet de chroniques.
Au moment d’écrire ma chronique, le nouveau gouvernement n’est pas encore élu, cependant il sera intéressant de voir quelle place notre prochain gouvernement, quel qu’il soit, réservera à l’agriculture. La campagne électorale nous a démontré sans surprise pour personne que l’agriculture n’était pas dans les priorités de nos politiciens. Ce n’est pas par manque d’intérêts, mais deux réalités rattrapent nos politiciens, en terme d’électeurs les producteurs agricoles représentent peu de monde reparti sur tout le territoire, d’autre part le monde rural est une réalité difficile à saisir pour eux.
L’agriculture, moteur économique
Mais à partir du 8 avril, le nouveau gouvernement va devoir gérer l’agriculture. On verra alors quelle importance il lui accordera. Va-t-il utiliser l’agriculture comme moteur de développement économique, où se contentera-t-il, comme souvent il le fait, de gérer l’agriculture sans faire de vague ? En agissant lorsque les médias généralistes font du bruit sur un dossier !
Le contexte mondial actuel permet de considérer l’agriculture comme un puissant outil de développement économique. La plupart des experts considèrent que la production agricole est entrée dans un cycle très favorable. La demande de produit agricole explose et l’offre est de plus en plus difficile à produire.
On cultive moins qu’en 1926
Le Québec possède des atouts que plusieurs pays rêvent d’avoir. Une superficie de terre arable non exploitée disponible assez importante. On cultivait en 1926 prés de 2.1 millions d’acres de plus qu’aujourd’hui ! Et ce n’est pas l’urbanisation qui a pris ses superficies. À titre de comparaison l’île de Montréal représente 120.000 acres dans sa totalité. Sur ces superficies nous avons la possibilité de produire des denrées agricoles qui sont bien connues des producteurs et des consommateurs, tels des céréales, du canola ou du bœuf, rien de trop exotique. De plus nous avons une des meilleures expertises agricoles du monde. En plus de ces anciennes superficies agricoles qui ne sont plus exploitées, nous avons l’agroforesterie qui est très peu exploitée (à part l’acériculture), mais qui pourrait devenir assez importante. On parle ici de cueillette commerciale de produits agricoles en milieux forestiers, tels les sèves, les champignons, fruits sauvages, plantes sauvages, etc. Plusieurs expériences sont menées avec succès au Québec, cependant pour étendre ce type de production cela nécessite des changements législatifs importants. À l’heure où les gouvernements cherchent des façons de stimuler l’économie, le développement de l’agriculture serait une solution plus qu’intéressante. Elle permettrait de renforcer l’économie sur l’ensemble du territoire et représenterait des milliards de dollars en retombée. Il suffit d’avoir un peu de vision et de volonté politique.
On a bien eu un Plan Nord !
C’est à la classe agricole de vendre au gouvernement ce développement, l’industrie des mines a bien vendu son secteur ! On a eu un Plan Nord qui nécessitera des milliards d’investissements dans des régions pratiquement inaccessibles et vierges. Pour le même résultat de développement économique, l’agriculture est beaucoup plus simple à réaliser. En attendant, le gouvernement aura toujours le loisir de gérer et de régler de faux problèmes, faux problèmes qui pourraient être un bon sujet de chroniques.
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