COMMUNIQUÉ - LONGUEUIL, QC, le 17 oct. 2013 /CNW Telbec/ - L'Union des producteurs agricoles (UPA) est fortement préoccupée par l'accès accru au marché canadien pour les fromages européens, dans le cadre des négociations de libre-échange avec l'Union européenne (UE). « La décision canadienne est regrettable et ouvre la porte au dumping de fromages européens sur le marché canadien », a déclaré le président général de l'UPA, M. Marcel Groleau.
Tel qu'annoncé hier, l'importation de fromages européens passerait d'environ 14 000 tonnes à près de 32 000 tonnes par année, faisant passer le contingent tarifaire d'importation de fromages au Canada, tous pays d'origine confondus, de 20 000 à 38 000 tonnes.
Cet accès élargi au marché canadien des fromages place les producteurs laitiers et fromagers canadiens dans une situation difficile, l'Europe appuyant fortement ses producteurs laitiers à l'aide de subventions directes. Les subventions comptent en effet pour plus de 60 % du revenu de ces producteurs. De leur côté, les producteurs de lait canadiens ne reçoivent aucune subvention et retirent tous leurs revenus du marché grâce à la gestion de l'offre. « Nos producteurs laitiers et fromagers devront dorénavant concurrencer le Trésor public européen pour une place sur nos tablettes d'épicerie », a continué M. Groleau. Précisons que plus de 60 % des fromages fins et artisanaux canadiens sont produits au Québec.
Pour l'UPA, ces concessions vont à l'encontre des engagements du gouvernement canadien jusqu'à maintenant et n'ont pas leur raison d'être, le Canada ayant fait suffisamment de concessions dans d'autres secteurs économiques pour justifier un accès accru au marché européen du porc et du bœuf.
D'autant plus que 5 % du marché canadien des fromages est composé d'importations, que l'Europe détient déjà les deux tiers de ce contingent tarifaire, qu'elle ne laisse entrer de l'étranger que 1 % de ses besoins en produits laitiers et moins d'un demi de un pourcent de ses besoins en viandes porcines.
Source :
Éliane Hamel Directrice, Service des communications Union des producteurs agricoles
Tel qu'annoncé hier, l'importation de fromages européens passerait d'environ 14 000 tonnes à près de 32 000 tonnes par année, faisant passer le contingent tarifaire d'importation de fromages au Canada, tous pays d'origine confondus, de 20 000 à 38 000 tonnes.
Cet accès élargi au marché canadien des fromages place les producteurs laitiers et fromagers canadiens dans une situation difficile, l'Europe appuyant fortement ses producteurs laitiers à l'aide de subventions directes. Les subventions comptent en effet pour plus de 60 % du revenu de ces producteurs. De leur côté, les producteurs de lait canadiens ne reçoivent aucune subvention et retirent tous leurs revenus du marché grâce à la gestion de l'offre. « Nos producteurs laitiers et fromagers devront dorénavant concurrencer le Trésor public européen pour une place sur nos tablettes d'épicerie », a continué M. Groleau. Précisons que plus de 60 % des fromages fins et artisanaux canadiens sont produits au Québec.
Pour l'UPA, ces concessions vont à l'encontre des engagements du gouvernement canadien jusqu'à maintenant et n'ont pas leur raison d'être, le Canada ayant fait suffisamment de concessions dans d'autres secteurs économiques pour justifier un accès accru au marché européen du porc et du bœuf.
D'autant plus que 5 % du marché canadien des fromages est composé d'importations, que l'Europe détient déjà les deux tiers de ce contingent tarifaire, qu'elle ne laisse entrer de l'étranger que 1 % de ses besoins en produits laitiers et moins d'un demi de un pourcent de ses besoins en viandes porcines.
Source :
Éliane Hamel Directrice, Service des communications Union des producteurs agricoles
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