(LVA) Le Ministère de l’Agriculture, l’UPA et Équiterre, impliqué dans le programme ``Avez-vous votre fermier`` font tous la promotion des achats d’aliments provenant des fermes du Québec.
Depuis quelques semaines, un professeur de géographie de Toronto a lancé un livre qui défend que l’importation de produits de l’étranger serait meilleure pour l’environnement tout en garantissant un meilleur rapport qualité-prix pour les familles canadiennes.
Pierre Desrochers prétend ainsi que sa conjointe Hiroko Shimizu coauteure du livre*, tentent de prouver par des études que l’achat local n’est pas toujours bénéfique. Ils expliquent par exemple qu’un aliment peut coûter moins cher en facture énergétique à transporter du bout du monde qu’à entreposer ici dans des frigos énergivores. Lorsque c’est la saison des pommes du Québec en automne, celles qui ne seront pas vendues seront entreposées pour être distribuées pendant l’hiver dans les magasins d’alimentation. Ailleurs par exemple en Nouvelle-Zélande, les pommes une fois cueillies sont dirigées à l’exportation sur des cargos qui fonctionnent au diesel. Pour M. Desrochers, il s’agit là d’un moyen de transport dont l’empreinte écologique est moindre que celle de l’achat local.
Cette théorie est décriée par les défenseurs de l’achat local qui cherchent aussi par ce moyen à soutenir les agriculteurs du Québec. Équiterre est à l’origine du réseau des fermiers de famille qui permet aux gens de parrainer une ferme locale pour acheter les légumes à l’avance et en prendre possession chaque semaine dans un point de chute. Équiterre prétend que ces échanges entre fermiers et habitants urbains engendrent des retombées économiques de 8 millions de dollars au Québec.
*Desrochers, Pierre, et Hiroko Shimizu "« The Locavore's Dilemma: In Praise of the 10,000-mile Diet »", (ISBN 978-1-58648-940-3), 2012 (Public Affairs)
Depuis quelques semaines, un professeur de géographie de Toronto a lancé un livre qui défend que l’importation de produits de l’étranger serait meilleure pour l’environnement tout en garantissant un meilleur rapport qualité-prix pour les familles canadiennes.
Pierre Desrochers prétend ainsi que sa conjointe Hiroko Shimizu coauteure du livre*, tentent de prouver par des études que l’achat local n’est pas toujours bénéfique. Ils expliquent par exemple qu’un aliment peut coûter moins cher en facture énergétique à transporter du bout du monde qu’à entreposer ici dans des frigos énergivores. Lorsque c’est la saison des pommes du Québec en automne, celles qui ne seront pas vendues seront entreposées pour être distribuées pendant l’hiver dans les magasins d’alimentation. Ailleurs par exemple en Nouvelle-Zélande, les pommes une fois cueillies sont dirigées à l’exportation sur des cargos qui fonctionnent au diesel. Pour M. Desrochers, il s’agit là d’un moyen de transport dont l’empreinte écologique est moindre que celle de l’achat local.
Cette théorie est décriée par les défenseurs de l’achat local qui cherchent aussi par ce moyen à soutenir les agriculteurs du Québec. Équiterre est à l’origine du réseau des fermiers de famille qui permet aux gens de parrainer une ferme locale pour acheter les légumes à l’avance et en prendre possession chaque semaine dans un point de chute. Équiterre prétend que ces échanges entre fermiers et habitants urbains engendrent des retombées économiques de 8 millions de dollars au Québec.
*Desrochers, Pierre, et Hiroko Shimizu "« The Locavore's Dilemma: In Praise of the 10,000-mile Diet »", (ISBN 978-1-58648-940-3), 2012 (Public Affairs)
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