Par Doris Langevin
De nombreux producteurs agricoles québécois optent malheureusement pour le démantèlement de leur ferme plutôt que de songer au transfert de celle-ci. Un constat auquel en était arrivé le Syndicat de la Relève agricole de la Côte-du-Sud en 2007 dans le cadre de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire du Québec.
Pourtant, une telle situation rend périlleuse la situation économique de nombreuses régions, comme la Côte-du-Sud, puisque les entreprises agricoles fournissent de l’emploi à beaucoup de personnes en plus de faire vivre bien des familles.
L’agriculture, l’agrotourisme et le tourisme fait vivre bien des villages. Il est donc primordial de favoriser l’agriculture en aidant l’établissement et les transferts pour que les producteurs voient plus d’avantages à transférer leur ferme qu’à la démanteler.
Le fait est qu’entre 1997 et 2007, la valeur des fermes a doublé pour atteindre 1,2 millions de dollars, en plus de nécessiter en moyenne 5 $ d’actif pour faire 1 $ de revenu net. Pourtant, lorsqu’un producteur désire effectuer un transfert de sa ferme, le propriétaire doit accepter de le faire au tiers et parfois même au quart de sa valeur marchande.
Quelques pistes de solution ont été avancées par le Syndicat, comme par exemple de mettre sur pied un plan d’action pour encourager les producteurs à préparer leur retraite, améliorer la collaboration et la communication entre les propriétaires cédants et la relève et aussi demander l’aide des intervenants du milieu, comme les Centres régionaux en établissement en agriculture ou autres.
Le Syndicat a aussi demandé au MAPAQ, aux écoles d’agriculture et aux CLD de s’unir pour créer une banque de fermes sans relève et de relève sans ferme.
Parmi ses autres recommandations, le Syndicat demandait au gouvernement de participer davantage au plan de l’aide financière pour le démarrage d’une entreprise agricole.
Depuis, est apparu un nouveau partenaire financier pour la relève agricole du Québec. Le Fonds d’investissement pour la relève agricole (FIRA) propose divers types d’aide comme le prêt subordonné qui n’exige aucun remboursement de capital ou intérêt pour les premières années, ainsi qu’un taux d’intérêt avantageux.
La location-achat de terre permet quant à elle d’établir une structure financière viable et une meilleure planification de l’éventuel achat. Enfin, le capital-actions consiste en la participation financière pouvant faciliter le transfert de l’entreprise.
Toutes ces actions permettent aux membres de la relève de détenir davantage de liquidités pendant la période de démarrage de l’entreprise. Certaines conditions s’appliquent toutefois pour bénéficier de ces services d’aide.
Pour en connaître davantage, il suffit de composer le 1 855 270-FIRA ou encore de rencontrer un représentant de l’un des 23 centres de services de la Financière agricole du Québec.
De nombreux producteurs agricoles québécois optent malheureusement pour le démantèlement de leur ferme plutôt que de songer au transfert de celle-ci. Un constat auquel en était arrivé le Syndicat de la Relève agricole de la Côte-du-Sud en 2007 dans le cadre de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire du Québec.
Pourtant, une telle situation rend périlleuse la situation économique de nombreuses régions, comme la Côte-du-Sud, puisque les entreprises agricoles fournissent de l’emploi à beaucoup de personnes en plus de faire vivre bien des familles.
L’agriculture, l’agrotourisme et le tourisme fait vivre bien des villages. Il est donc primordial de favoriser l’agriculture en aidant l’établissement et les transferts pour que les producteurs voient plus d’avantages à transférer leur ferme qu’à la démanteler.
Le fait est qu’entre 1997 et 2007, la valeur des fermes a doublé pour atteindre 1,2 millions de dollars, en plus de nécessiter en moyenne 5 $ d’actif pour faire 1 $ de revenu net. Pourtant, lorsqu’un producteur désire effectuer un transfert de sa ferme, le propriétaire doit accepter de le faire au tiers et parfois même au quart de sa valeur marchande.
Quelques pistes de solution ont été avancées par le Syndicat, comme par exemple de mettre sur pied un plan d’action pour encourager les producteurs à préparer leur retraite, améliorer la collaboration et la communication entre les propriétaires cédants et la relève et aussi demander l’aide des intervenants du milieu, comme les Centres régionaux en établissement en agriculture ou autres.
Le Syndicat a aussi demandé au MAPAQ, aux écoles d’agriculture et aux CLD de s’unir pour créer une banque de fermes sans relève et de relève sans ferme.
Parmi ses autres recommandations, le Syndicat demandait au gouvernement de participer davantage au plan de l’aide financière pour le démarrage d’une entreprise agricole.
Depuis, est apparu un nouveau partenaire financier pour la relève agricole du Québec. Le Fonds d’investissement pour la relève agricole (FIRA) propose divers types d’aide comme le prêt subordonné qui n’exige aucun remboursement de capital ou intérêt pour les premières années, ainsi qu’un taux d’intérêt avantageux.
La location-achat de terre permet quant à elle d’établir une structure financière viable et une meilleure planification de l’éventuel achat. Enfin, le capital-actions consiste en la participation financière pouvant faciliter le transfert de l’entreprise.
Toutes ces actions permettent aux membres de la relève de détenir davantage de liquidités pendant la période de démarrage de l’entreprise. Certaines conditions s’appliquent toutefois pour bénéficier de ces services d’aide.
Pour en connaître davantage, il suffit de composer le 1 855 270-FIRA ou encore de rencontrer un représentant de l’un des 23 centres de services de la Financière agricole du Québec.
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