Beaucoup connaissent le Beauceron à l’érable, ce gâteau bien de chez nous unanimement adopté par ceux qui y goûtent. Plus qu’un simple produit sur une tablette d’épicerie, Beauceron à l’érable est un exemple d’entreprise qui a réussi. Portrait de ce joueur de l’industrie de la transformation alimentaire de la Chaudière-Appalaches.
Pour plusieurs, le domaine de la transformation alimentaire est mystérieux. On s’imagine de grandes usines, de la machinerie et finalement, un produit parmi tant d’autres au supermarché. Pourtant, dans l’ombre des grandes chaînes, plusieurs petites entreprises œuvrent elles aussi. Et bon nombre d’entre elles participent à la vitalité de la région.
Avec le même nom que son produit vedette, l’entreprise Beauceron à l’érable est l’une de ces entreprises. C’est à Saint-Joseph-de-Beauce, dans une demeure ne ressemblant en rien à une usine, que sont fabriqués tous leurs produits. Mme Nicole Chabot et M. Michel Beaudoin, les propriétaires, y travaillent avec seulement quelques employés membres de la famille.
Pourtant, bien qu’ils ne soient pas installés dans une usine, les équipements sont spécialisés et performants. Pour garder sa production efficace et authentique, M. Beaudoin a même conçu diverses machines, entre autres pour la coupe des gâteaux à basse température. « Aucune machine ne pouvait manipuler mon produit comme il le fallait, nous dit-il, sans affecter le produit. Ça m’a amené à innover au fur et à mesure. » Ce besoin d’innover, il nous le rappellera, est nécessaire pour bien percer dans le milieu.
Une brève discussion suffit pour constater la passion qui anime le copropriétaire. Originaire de la région, il transmet sa fierté et son dynamisme à tous ceux qui consomment ses gâteaux. « C’est un produit régional et je l’offre pour notre région », précise celui-ci. Afin de conserver le goût authentique de ses produits et de garder le contrôle de ses opérations, M. Beaudoin choisit d’ailleurs de limiter sa croissance. Le Beauceron à l’érable restera donc un produit fabriqué en Beauce, à l’échelle artisanale.
De plus, l’entreprise s’occupe de toutes les facettes de la transformation des aliments. Que ce soit l’achat des ingrédients, la confection des produits, l’emballage ou la distribution dans un nombre croissant d’épiceries de la région, tout est fait à la main. Ainsi, pas d’automatisation : les employés mettent littéralement la main à la pâte pour donner le goût « vrai » qui est devenu leur image de marque. Le Beauceron à l’érable est donc produit par des gens d’ici et distribué dans la région.
Pour M. Beaudoin, travailler dans le domaine de la transformation alimentaire implique toutefois d’évoluer dans un environnement difficile. Entre les grands distributeurs qui peuvent se permettre des prix plus bas et les diverses embûches qui peuvent se présenter au quotidien, il est important d’innover, de rester à l’affût de la volonté de la clientèle. La clé consiste à trouver un marché cible et ne pas tenter d’imiter un produit déjà bien implanté, selon M. Beaudoin : « Le développeur a toujours une longueur d’avance par rapport à ceux qui imitent. »
Difficile de partir en affaire? M. Beaudoin prévient que de se lancer dans le domaine de la transformation alimentaire n’est pas une mince affaire : « Il y a beaucoup d’embûches. Au début, c’est tout beau, tout rose, ensuite il faut avoir la passion, la persévérance. » Bref, il faut être prêt à donner beaucoup de son temps et surtout, à accepter que tout ne puisse être parfait au début.
L’entrepreneur beauceron affirme qu’une bonne planification est nécessaire afin d’éviter les mauvaises surprises. Avoir le soutien d’êtres proches est également pour lui un facteur décisif dans le succès d’une entreprise. « Notre premier compte de banque, c’est la famille », philosophe-t-il. Plusieurs obstacles devront toutefois être surmontés, notamment la présence de gros joueurs qui peuvent se permettre d’inonder le marché de leurs produits, d’où l’importance de trouver une niche particulière. Mais, selon lui, ce n’est pas impossible si on croit en son produit et si on travaille fort.
L’industrie de la transformation alimentaire, c’est aussi une multitude de petites entreprises familiales bien ancrées dans leur région. Des entreprises comme Beauceron à l’érable qui, comme plusieurs autres, contribuent au dynamisme économique de la Chaudière-Appalaches.
Pour plus d’information sur l’entreprise Beauceron à l’érable ou sur les produits régionaux, vous pouvez visiter les sites Internet suivants :
www.beauceronalerable.com www.taca.qc.ca
Source: Sébastien Béchard, Plan de développement agroalimentaire régional (PDAR) 2010-2014.
Pour plusieurs, le domaine de la transformation alimentaire est mystérieux. On s’imagine de grandes usines, de la machinerie et finalement, un produit parmi tant d’autres au supermarché. Pourtant, dans l’ombre des grandes chaînes, plusieurs petites entreprises œuvrent elles aussi. Et bon nombre d’entre elles participent à la vitalité de la région.
Avec le même nom que son produit vedette, l’entreprise Beauceron à l’érable est l’une de ces entreprises. C’est à Saint-Joseph-de-Beauce, dans une demeure ne ressemblant en rien à une usine, que sont fabriqués tous leurs produits. Mme Nicole Chabot et M. Michel Beaudoin, les propriétaires, y travaillent avec seulement quelques employés membres de la famille.
Pourtant, bien qu’ils ne soient pas installés dans une usine, les équipements sont spécialisés et performants. Pour garder sa production efficace et authentique, M. Beaudoin a même conçu diverses machines, entre autres pour la coupe des gâteaux à basse température. « Aucune machine ne pouvait manipuler mon produit comme il le fallait, nous dit-il, sans affecter le produit. Ça m’a amené à innover au fur et à mesure. » Ce besoin d’innover, il nous le rappellera, est nécessaire pour bien percer dans le milieu.
Une brève discussion suffit pour constater la passion qui anime le copropriétaire. Originaire de la région, il transmet sa fierté et son dynamisme à tous ceux qui consomment ses gâteaux. « C’est un produit régional et je l’offre pour notre région », précise celui-ci. Afin de conserver le goût authentique de ses produits et de garder le contrôle de ses opérations, M. Beaudoin choisit d’ailleurs de limiter sa croissance. Le Beauceron à l’érable restera donc un produit fabriqué en Beauce, à l’échelle artisanale.
De plus, l’entreprise s’occupe de toutes les facettes de la transformation des aliments. Que ce soit l’achat des ingrédients, la confection des produits, l’emballage ou la distribution dans un nombre croissant d’épiceries de la région, tout est fait à la main. Ainsi, pas d’automatisation : les employés mettent littéralement la main à la pâte pour donner le goût « vrai » qui est devenu leur image de marque. Le Beauceron à l’érable est donc produit par des gens d’ici et distribué dans la région.
Pour M. Beaudoin, travailler dans le domaine de la transformation alimentaire implique toutefois d’évoluer dans un environnement difficile. Entre les grands distributeurs qui peuvent se permettre des prix plus bas et les diverses embûches qui peuvent se présenter au quotidien, il est important d’innover, de rester à l’affût de la volonté de la clientèle. La clé consiste à trouver un marché cible et ne pas tenter d’imiter un produit déjà bien implanté, selon M. Beaudoin : « Le développeur a toujours une longueur d’avance par rapport à ceux qui imitent. »
Difficile de partir en affaire? M. Beaudoin prévient que de se lancer dans le domaine de la transformation alimentaire n’est pas une mince affaire : « Il y a beaucoup d’embûches. Au début, c’est tout beau, tout rose, ensuite il faut avoir la passion, la persévérance. » Bref, il faut être prêt à donner beaucoup de son temps et surtout, à accepter que tout ne puisse être parfait au début.
L’entrepreneur beauceron affirme qu’une bonne planification est nécessaire afin d’éviter les mauvaises surprises. Avoir le soutien d’êtres proches est également pour lui un facteur décisif dans le succès d’une entreprise. « Notre premier compte de banque, c’est la famille », philosophe-t-il. Plusieurs obstacles devront toutefois être surmontés, notamment la présence de gros joueurs qui peuvent se permettre d’inonder le marché de leurs produits, d’où l’importance de trouver une niche particulière. Mais, selon lui, ce n’est pas impossible si on croit en son produit et si on travaille fort.
L’industrie de la transformation alimentaire, c’est aussi une multitude de petites entreprises familiales bien ancrées dans leur région. Des entreprises comme Beauceron à l’érable qui, comme plusieurs autres, contribuent au dynamisme économique de la Chaudière-Appalaches.
Pour plus d’information sur l’entreprise Beauceron à l’érable ou sur les produits régionaux, vous pouvez visiter les sites Internet suivants :
www.beauceronalerable.com www.taca.qc.ca
Source: Sébastien Béchard, Plan de développement agroalimentaire régional (PDAR) 2010-2014.
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