Victoriaville, le 9 novembre 2010 – La Direction régionale du ministère de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation, de concert avec l’Association des producteurs de canneberge du Québec est fière de lancer le portrait de la canneberge au Québec et au Centre-du-Québec. Le document s’adresse aux élus, aux décideurs et aux acteurs du développement économique et rural. L’outil leur permettra notamment de partager une vision commune des occasions d’affaires et des enjeux du secteur de la canneberge dans un objectif de développement durable.
« Ce portrait représente un outil des plus utiles en terme de compréhension et pourra également contribuer à la planification du développement des MRC », a affirmé M. Luc Couture, directeur régional du MAPAQ. « Les différents acteurs engagés dans le secteur de la canneberge partagent les mêmes préoccupations, notamment en ce qui a trait au développement durable et à la cohabitation harmonieuse avec le milieu et les citoyens. L’information contenue dans le document pourra soutenir les élus, les intervenants, les institutions bancaires et les MRC dans leurs recherches d’informations. En mettant l’accent sur une vision commune des défis et des occasions d’affaires que présente cette industrie, nous réussirons à exploiter le plein potentiel de nos territoires », a-t-il renchéri.
Précisons que l’industrie de la canneberge connaît une croissance soutenue depuis les cinq dernières années. Les perspectives de développement des marchés seront d’autant plus intéressantes à la suite de la reconnaissance de la valeur écologique de la canneberge du Québec. À cet égard, un processus de certification est présentement en cours.
Chef de file en développement durable
Depuis les dernières années, les acteurs du milieu se sont concertés et se sont dotés d’outils modernes qui font en sorte qu’aujourd’hui, l’industrie de la canneberge se démarque comme chef de file en matière de protection de l’environnement et de la qualité de l’eau. À cet effet, l’étude « Les impacts de la production de canneberge au Centre-du-Québec en fonction du développement durable » réalisée en 2009 par Raphaëlle Julien Caron, étudiante à la maîtrise en environnement, confirme que la production respecte en majeure partie les objectifs de développement durable.
L’un des faits saillants observés a été de voir à quel point les producteurs se sont pris en charge et ont agi en collaboration. De plus, leur ouverture à établir des liens avec les citoyens, les MRC et les élus a permis de faire évoluer leur mode de production.
L’innovation, au centre de la croissance du secteur
Depuis plus de quinze ans, de nombreux travaux de recherche ont été menés dans le but d’améliorer la régie de culture, les rendements et la réduction de l’impact environnemental. Des travaux sur la gestion de l’eau en circuit fermé, la caractérisation des affluents ainsi que sur la fertilisation et l’irrigation ont permis d’atteindre une utilisation de l’eau plus rationnelle.
D’ailleurs, l’application aux champs de la régie agroenvironnementale de l’irrigation a réduit d’au moins deux fois la quantité d’eau utilisée. La gestion rationnelle des pesticides et des fertilisants est un autre exemple de mesures appliquées par les producteurs.
De leur côté, les transformateurs se sont associés avec des établissements de recherche afin de mettre au point des procédés de transformation améliorant leur efficacité et leurs performances. L’intégration de technologies modernes a permis d’améliorer la qualité du fruit et d’utiliser des sous-produits à des fins commerciales. L’expertise et le haut degré d’innovation du secteur au Québec, concentré au Centre-du-Québec, ont fait en sorte qu’il est plus compétitif pour ainsi concurrencer la canneberge produite aux États-Unis.
La canneberge, des impacts économiques multiples
Le marché de la canneberge contribue au dynamisme du milieu et à la vitalisation des municipalités. En effet, ce secteur représente la plus grande valeur de vente en matière de culture fruitière au Québec avec des recettes de 66 millions de dollars sans oublier des investissements de 200 millions de dollars dans les fermes depuis 1992 et de 60 millions de dollars de la part des transformateurs dans les cinq dernières années. Enfin, 600 emplois supplémentaires ont été créés. « Avec 80 % des producteurs de canneberge situés au Centre-du-Québec, deux entreprises en transformation en région, un climat propice et la présence d’expertise, on peut affirmer que la région est bien positionnée pour soutenir les acteurs dans le développement et qu’elle peut contribuer au rayonnement des MRC », a conclu M. Couture.
Ce document est présenté dans le site Internet du Ministère, à l’adresse suivante : www.mapaq.gouv.qc.ca/centreduquebec.
Source : Michel Dumas
« Ce portrait représente un outil des plus utiles en terme de compréhension et pourra également contribuer à la planification du développement des MRC », a affirmé M. Luc Couture, directeur régional du MAPAQ. « Les différents acteurs engagés dans le secteur de la canneberge partagent les mêmes préoccupations, notamment en ce qui a trait au développement durable et à la cohabitation harmonieuse avec le milieu et les citoyens. L’information contenue dans le document pourra soutenir les élus, les intervenants, les institutions bancaires et les MRC dans leurs recherches d’informations. En mettant l’accent sur une vision commune des défis et des occasions d’affaires que présente cette industrie, nous réussirons à exploiter le plein potentiel de nos territoires », a-t-il renchéri.
Précisons que l’industrie de la canneberge connaît une croissance soutenue depuis les cinq dernières années. Les perspectives de développement des marchés seront d’autant plus intéressantes à la suite de la reconnaissance de la valeur écologique de la canneberge du Québec. À cet égard, un processus de certification est présentement en cours.
Chef de file en développement durable
Depuis les dernières années, les acteurs du milieu se sont concertés et se sont dotés d’outils modernes qui font en sorte qu’aujourd’hui, l’industrie de la canneberge se démarque comme chef de file en matière de protection de l’environnement et de la qualité de l’eau. À cet effet, l’étude « Les impacts de la production de canneberge au Centre-du-Québec en fonction du développement durable » réalisée en 2009 par Raphaëlle Julien Caron, étudiante à la maîtrise en environnement, confirme que la production respecte en majeure partie les objectifs de développement durable.
L’un des faits saillants observés a été de voir à quel point les producteurs se sont pris en charge et ont agi en collaboration. De plus, leur ouverture à établir des liens avec les citoyens, les MRC et les élus a permis de faire évoluer leur mode de production.
L’innovation, au centre de la croissance du secteur
Depuis plus de quinze ans, de nombreux travaux de recherche ont été menés dans le but d’améliorer la régie de culture, les rendements et la réduction de l’impact environnemental. Des travaux sur la gestion de l’eau en circuit fermé, la caractérisation des affluents ainsi que sur la fertilisation et l’irrigation ont permis d’atteindre une utilisation de l’eau plus rationnelle.
D’ailleurs, l’application aux champs de la régie agroenvironnementale de l’irrigation a réduit d’au moins deux fois la quantité d’eau utilisée. La gestion rationnelle des pesticides et des fertilisants est un autre exemple de mesures appliquées par les producteurs.
De leur côté, les transformateurs se sont associés avec des établissements de recherche afin de mettre au point des procédés de transformation améliorant leur efficacité et leurs performances. L’intégration de technologies modernes a permis d’améliorer la qualité du fruit et d’utiliser des sous-produits à des fins commerciales. L’expertise et le haut degré d’innovation du secteur au Québec, concentré au Centre-du-Québec, ont fait en sorte qu’il est plus compétitif pour ainsi concurrencer la canneberge produite aux États-Unis.
La canneberge, des impacts économiques multiples
Le marché de la canneberge contribue au dynamisme du milieu et à la vitalisation des municipalités. En effet, ce secteur représente la plus grande valeur de vente en matière de culture fruitière au Québec avec des recettes de 66 millions de dollars sans oublier des investissements de 200 millions de dollars dans les fermes depuis 1992 et de 60 millions de dollars de la part des transformateurs dans les cinq dernières années. Enfin, 600 emplois supplémentaires ont été créés. « Avec 80 % des producteurs de canneberge situés au Centre-du-Québec, deux entreprises en transformation en région, un climat propice et la présence d’expertise, on peut affirmer que la région est bien positionnée pour soutenir les acteurs dans le développement et qu’elle peut contribuer au rayonnement des MRC », a conclu M. Couture.
Ce document est présenté dans le site Internet du Ministère, à l’adresse suivante : www.mapaq.gouv.qc.ca/centreduquebec.
Source : Michel Dumas
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